Publié le 12 Mars 2020
Ce jeudi 12 mars 2020 s'est tenue à l'hôtel des ventes de Drouot une exceptionnelle vente d'automates publicitaires électriques. Réalisés en bois, en tôle chromolithographiée ou en carton, ces automates ont été réalisés, entre autres, par de grands noms français tels que Decamps ou JAF. Fonctionnant majoritairement en 110 volts, ces automates conçus à partir des années 1920 et jusque dans les années 1960, font la promotion des produits tels que les pastilles VALDA, le chocolat NESTLE, le fromage à tartiner de LA VACHE QUI RIT, le savon CADUM etc.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, de nombreux changements stimulent l’activité commerciale à Paris. Le concept de grand magasin émerge en 1852 avec l’expansion du Bon Marché, l’ouverture du Printemps en 1865 et de la Samaritaine en 1870. Ils deviennent rapidement des temples de la consommation et de la modernité.
Attirer le passant pour en faire un client devient alors la préoccupation majeure de ces établissements. Plus attractif que l’affiche, l’automate apporte une réponse à ce nouveau besoin. De multiples saynètes animées investissent les vitrines qui deviennent des devantures-spectacles. Disposés d’abord pendant les fêtes – une tradition toujours d’usage aujourd’hui –, les automates deviennent des supports publicitaires à part entière. Ils finissent par incarner dans l’imaginaire collectif des personnages repères, capables d’inspirer la confiance du consommateur envers un produit.
D'une manière générale, les automates se sont vendus en dessous de l'estimation. A noter une étonnante lampe animée sous l'effet de la chaleur, faisant la promotion des pastilles VALDA, s'est vendue nettement en dessous de son estimation (600-800 euros) au prix de 2600 euros.
A noter que si vous souhaitez acquérir des automates anciens ou modernes, nos sites web sont à votre disposition: automates-boites-musique.com et lutececreations.com.